talents Archives - Lamboley Executive Search
Lamboley Executive Search est un cabinet de chasseur de têtes spécialisé dans le recrutement par approche directe à Luxembourg. Contactez-moi pour vos besoins en headhunting !
headhunting, headhunter, chasseur de têtes, recrutement, chasseur de tête
58
archive,tag,tag-talents,tag-58,ajax_fade,page_not_loaded,,select-theme-ver-4.2,menu-animation-underline,wpb-js-composer js-comp-ver-5.4.4,vc_responsive
contre-offre demploi

Contre-offre d’emploi : reculer pour mieux sauter ?

Temps de lecture 3 minutes

Lettre de démission à la main, vous annoncez votre départ! Affolé, votre employeur vous fait une contre-offre d’emploi. Augmentation de salaire et promesse de promotion, de quoi semer le doute. Entre poudre de perlimpinpin et filtre d’amour éphémère, la contre-offre d’emploi est le meilleur moyen de reculer pour mieux sauter… pour l’employeur et l’employé.

Si les statistiques varient selon les sources, toutes semblent converger vers le même constat : la contre-offre d’emploi mène souvent à l’échec. Ainsi, d’après le site de recrutement Cadremploi, 90% des collaborateurs qui acceptent une contre-offre, alors qu’ils avaient fait la démarche d’accepter une nouvelle opportunité, se remettent en recherche active dans l’année qui suit. Alors, pourquoi la contre-offre est-elle une fausse bonne idée ?

Contre-offre d’emploi : la fausse bonne idée

Qu’on se le dise, les motivations qui poussent un employé à démissionner sont rarement financières. De manière générale, il s’agit plutôt d’explorer de nouveaux territoires et d’une décision « plus ou moins » réfléchie. Le sentiment de stagner et/ou d’avoir fait le tour de la question au sein de son entreprise, d’un management médiocre, d’un manque de flexibilité et d’une mauvaise ambiance sont généralement à la source d’un départ. Dans ce cas de figure, l’augmentation de salaire, la promotion et vos autres promesses n’auront guère d’autres effets que de semer le doute chez votre salarié, d’abord, puis chez vous, dans un deuxième temps, si votre contre-offre d’emploi est acceptée. 

Face à ce dilemme, s’interroger sur les premières raisons du départ est encore la meilleure solution. Pour l’employé démissionnaire, il s’agit de revenir à la source. S’agit-il d’un besoin d’évolution ? de vous mettre en danger ? de gagner en compétences ? Vos motivations sont légion. D’autant que vous y avez investi de l’énergie et du temps.

Vous avez consulté votre famille et vos amis. Vous êtes passé par un processus de recrutement et avez rencontré votre futur n+1. Votre package, vos horaires et la possibilité de faire du télétravail sont négociés. Alors, pourquoi envisager, même du bout des doigts, la contre-offre de votre employeur actuel ? Souvenez-vous que les bonnes raisons d’hier seront encore valables demain ! A cela s’ajoute le nouveau regard que votre responsable portera sur votre loyauté. Vous aurez beau clamer votre fidélité, votre employeur se demandera toujours si vous ne continuez pas à être attentif au marché.

Contre-offre d’emploi : Pourquoi maintenant ?

Du côté de l’employeur, demandez-vous pourquoi vous n’avez pas promu cet employé plus tôt, par exemple. Est-ce le résultat d’une gestion des carrières inefficaces ? Aviez-vous un doute sur sa capacité à participer au projet de l’entreprise ? Dans tous les cas, il convient d’analyser le rôle et la valeur ajoutée de votre employé. Hors coup de poker, si votre employé démissionnaire a déjà la tête ailleurs, votre offre aura l’effet d’une bombe à retardement. Vous aurez éventuellement gagné quelques mois dans le meilleur des cas. Par ailleurs, pensez au message envoyé au reste de l’équipe : « ici pour évoluer ou pour une augmentation, il faut démissionner ! »

Une démission n’est jamais anodine

Un salarié qui affiche sa volonté de partir n’est jamais anodin. Peu importe son rôle au sein de votre entreprise, interrogez-le sur les raisons qui le poussent à partir. S’il vous révèle un mal-être lié au management, à la charge de travail ou à l’ambiance, vous aurez les cartes en main pour essayer de rectifier le tir avant de voir votre département entier s’envoler. 

S’il s’agit d’un manque de motivation relatif aux missions, cela peut sous-tendre une mauvaise équation entre les compétences et les tâches, donc un problème de positionnement hiérarchique. 

Si les motivations du départ sont uniquement basées sur le salaire, il est sans doute opportun d’interroger le marché pour s’assurer d’être dans les clous. 

Aussi douloureux la rupture soit-elle, elle est aussi un moment privilégié d’introspection. Quoi qu’il en soit, maintenez la relation. L’employé démissionnaire d’aujourd’hui est un prescripteur de demain, voire un futur collaborateur.

Accompagner le départ

Si une démission peut soulager dans les premiers instants, elle s’accompagne souvent de grands moments de doute et de stress pour l’employé démissionnaire. Pour le futur employeur, la période de préavis de sa nouvelle recrue est également un temps d’incertitude. Dans cet interstice, rien ne vaut un accompagnement pour assurer la confiance et l’adhésion. En effet, les candidats guidés seront moins susceptibles de revenir sur leur position. 

Se faire accompagner par un cabinet de chasse de têtes permet souvent une gestion maîtrisée de la phase de démission. Limiter les risques d’une contre-offre, c’est en diminuer les coûts qui y sont associés. En maintenant le dialogue et en assurant un suivi avec le talent, le chasseur de têtes oriente et conforte l’employé dans ses choix. Véritable ambassadeur de la culture du nouvel employeur, il est le trait d’union entre ces deux nouvelles parties et s’assure de leur adéquation.

Faut-il céder aux sirènes de la contre-proposition ? Dans la plupart des cas, la réponse est négative. Un employé qui a pris la décision de partir a déjà la tête ailleurs. Essayez de comprendre ses motivations plutôt que de dégainer une contre-offre qui se conclut souvent par un échec. En cas de bluff, interrogez-vous sur les techniques de négociation, ou d’intimidation, de votre employé ou de votre employeur, selon les joueurs.

Faites-vous accompagner, notamment, pendant cette période de transition contactez-moi pour en discuter.

Suivez l’actualité du cabinet sur LinkedIn.

0
0
Manager

Manager intimidant : l’apprivoiser avant de démissionner !

Temps de lecture 3 minutes

Pas toujours simple d’interagir avec un manager intimidant. Aura débordante, « control-freak », personnalité bien trempée… un manager donne le ton et influence le moral des troupes au point de mener certains de ses collaborateurs à la démission. En effet, plusieurs études indiquent que les managers sont l’une des principales sources de départ. Rendre les armes n’est pourtant pas toujours la solution. Comment travailler avec un manager intimidant ? Comment donner du sens à ses actions au-delà de son style de management ? 

Un manager est loin d’être un demi-dieu. Si son rôle lui demande parfois d’accomplir les douze travaux, il n’en reste pas moins un individu à part entière avec des qualités et des défauts. Alors que certains bénéficient de prédispositions au leadership, d’autres doivent, en revanche, mettre les bouchées doubles pour acquérir les compétences en la matière. Faux-pas et maladresses sont parfois de la partie mais, comportements toxiques à part, n’y a-t-il pas de bonnes choses à prendre et à apprendre de lui ? Au fond, n’avez-vous pas une part de responsabilité dans cette relation tant il s’agit d’un prélude à votre propre ascension managériale ? 

Derrière chaque collaborateur peut se cacher un futur leader

Certains managers imaginent devoir incarner la perfection. Sorte de chevalier sans faille, ils camouflent ou refoulent leurs propres émotions et refusent de montrer une once de faiblesse. Or, la meilleure qualité que l’on puisse reconnaître au manager idéal, c’est de connaître ses qualités et de les mettre en valeur, d’être conscient de ses zones de développement et de se donner les moyens de les corriger, et surtout de s’entourer de talents complémentaires. 

Véritable pièce du puzzle, vous avez la responsabilité de permettre à votre manager de mener à bien sa mission pour un résultat collectif. Sauf que ce responsable vous intimide, vous agace ou vous irrite. L’envie d’aller voir ailleurs vous démange, pourtant vous aimez profondément votre travail et vos collègues. Que faire ? 

Souvenez-vous que votre manager est un être humain. Alors discutez avec lui des points qui vous mettent mal à l’aise. D’abord, cette conversation, à huis clos, aura la vertu de créer un lien entre vous et de poser certaines limites. Ensuite, vous lui donnerez l’occasion d’endosser pleinement son rôle de manager d’hommes et de femmes à la recherche de solutions pour améliorer les relations d’équipe. 

Sans pour autant être atteint du syndrome du petit chef, votre manager a ses habitudes et y tient. Préfère-t-il communiquer entre deux-portes ? Prend-il des décisions avec beaucoup de précaution ? Essayez de vous adapter sans pour autant trahir vos valeurs ! 

Derrière chaque manager se cache un homme ou une femme. Derrière chaque collaborateur peut se cacher un futur leader. Apprendre à interagir avec son responsable est finalement une opportunité pour développer son assertivité et ses compétences de leadership. 

Manager toxique, agissez !

Malgré toute votre bonne volonté, votre manager continue à dépasser les limites. Critiques, humiliations, menaces, inconsistances… votre vie au bureau est un enfer. Il est fort à parier que vous êtes face à un profil nuisible. Avant de vous laisser abattre, reprenez le contrôle. Il est probable que ce dernier n’ait pas toujours conscience de son comportement.

Tyrannique et despote, il vous descend en flèche et hurle à la moindre occasion. Pas question de fondre en larmes ou de riposter sur le même ton. Revenez-en aux faits. Posez calmement des questions pour comprendre ce qui lui déplait et suggérez des pistes d’amélioration. C’est le meilleur moyen de prouver à votre manager que son attitude n’a pas d’effets sur vous. Le travail est, certes, primordial mais aucun poste, ni aucun manager ne mérite de mettre sa santé en danger. 

Face au « control-freak », micro-manager et autre chef « mission impossible », difficile de le contenter tant il garde la main sur le dossier qu’il vous a pourtant confié en changeant régulièrement ses directives. Gare à vous, en cas de problème, vous serez le premier coupable. Alors, pourquoi pas garder une trace écrite des éléments clés : objectifs, demandes, instructions, etc ?

Dans tous les cas, il est nécessaire de faire comprendre à votre manager que l’existence d’un lien hiérarchique ne supprime pas la notion de respect entre les individus. Si cette notion n’est pas respectée, fuyez ! 

Manager son manager… aussi étrange l’équation semble-t-elle, elle est, parfois, de circonstance. Le manager idéal relevant davantage de la légende urbaine, les rôles s’échangent et se renversent à certaines occasions. Endosser cette responsabilité requiert évidemment beaucoup de subtilité, de l’empathie et de l’humilité. Rappelez-vous que vous pourriez potentiellement être dans une situation similaire dans quelques années !

Explorez les caractéristiques du management toxiques, consultez mon post : Personnalités toxiques au travail.

0
0