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Erreur de recrutement

Erreur de recrutement : le prix du désenchantement

Temps de lecture 3 minutes

Selon les études, une erreur de recrutement pourrait coûter des milliers d’euros en fonction du niveau de responsabilité et de la nature du poste. Ces faux pas ont des impacts majeurs tant une embauche est coûteuse et chronophage. Quelles causes ? Conséquences ? Et comment limiter les risques ?

Un recrutement qui se solde par une démission ou un licenciement dans les 12 mois suivant une embauche est un échec. Le coût d’une telle opération implique de reprendre depuis le début le processus dans son ensemble. Si la perte de temps et d’argent en sont les conséquences directes, la marque employeur et client, ainsi que les équipes subissent de plein fouet les conséquences de ce faux mouvement. Dès lors, comment éviter le désenchantement ?

Période d’essai interrompue : quelles causes ?

Plusieurs causes peuvent être à l’origine d’une erreur de recrutement. Elles peuvent, d’ailleurs, émaner aussi bien du candidat que de l’entreprise. 

Pour le candidat, un départ est souvent justifié par exemple par un alignement erroné entre ses attentes et celles de son employeur. Lorsque les valeurs et la culture des deux parties n’entrent pas en correspondance, le candidat explose en plein vol.

Du côté de l’entreprise, il peut arriver que la direction n’ait pas une vision claire du profil dont elle a besoin. Autant parler de quadrature du cercle, dans ce cas. Il est donc impératif de réfléchir, en amont, aux missions clés du poste et le type de profil recherché pour trouver le candidat qui répondra aux attentes.

Une addition salée

Une erreur de recrutement coûte cher. En plus des coûts quantifiables, liés à l’activité même de recrutement, c’est-à-dire l’analyse des candidatures, les rencontres avec les candidats, le processus administratif de l’embauche etc, viennent s’ajouter d’autres coûts, chronophages,  dont les effets sont anxiogènes pour les équipes et toxiques pour la marque de l’entreprise.

Si le package global de rémunération du salarié constitue la partie visible de l’iceberg, le processus de recrutement est à considérer même dans le cas où l’activité est gérée en interne. Le temps-homme n’a rien d’un « Black Friday ». Notez également, qu’en cas de licenciement après la période d’essai, des indemnités et éventuellement des frais d’avocats viendront compléter votre ardoise. 

Plus difficile à comptabiliser mais tout autant couteux, les efforts réalisés par l’entreprise et ses équipes pour intégrer et former la nouvelle recrue. Moins visible à priori, il faudra probablement faire une croix sur certaines opportunités clients. En effet, quelle perception votre client aura-t-il lorsque vous lui communiquerez que votre nouveau salarié vient de quitter le navire ? Il en va de même pour le moral des troupes. Un départ génère toujours des angoisses et une perte de productivité de la part des membres d’une équipe. Sans compter l’effet boule neige. Enfin, à l’ère des réseaux sociaux, votre marque employeur pourrait bien être ébranlée.

Alors que les conséquences d’un mauvais recrutement se mesurent souvent uniquement financièrement, chiffre d’ailleurs rarement présenté à la Direction, des coûts moins évidents, à priori, auront des conséquences tout aussi importantes. 

Globalement, chaque erreur de recrutement doit être prise au sérieux. Interrogez-vous sur votre posture, celle de votre collaborateur sur le départ et des équipes en place pour en déterminer les causes.

Le risque zéro n’existe pas en recrutement mais …

Limiter les erreurs de recrutement représente un enjeu fort qu’il est possible de réaliser… à condition de suivre certaines recommandations. 

Tout d’abord, il s’agit d’avoir une vision et représentation claires des compétences liées au poste. Cela implique une certaine connaissance du métier pour lequel vous recrutez. 

Ensuite, l’entretien est souvent un moment privilégié pour vérifier l’adéquation d’un candidat et de l’entreprise, au-delà des savoirs et savoir-faire. Vos valeurs sont-elles compatibles ? Les savoir-être sont-ils au rendez-vous ? Vous vous sentez biaisé ? Croisez les regards. Faites rencontrer le candidat à sa future équipe. Cela vous permettra par ailleurs de vérifier concrètement si l’alchimie prend. 

Ne croyez pas que le recrutement s’achève à la signature d’un contrat. Au contraire, le processus se prolonge tout au long de l’intégration, c’est-à-dire 12 mois après l’arrivée du nouveau collaborateur. « Onboardez » le nouveau collaborateur à la faveur d’un parcours adapté et personnalisé. En effet, pendant cette période, le collaborateur, peu importe son expérience, devra être accompagné et intégré parmi les équipes de travail et les départements avec lesquels il collabore. 

Enfin, votre marque employeur est votre meilleure alliée. Elle vous permet de définir vos valeurs et la plus-value de votre entreprise. Une fois établie, développée et nourrie, elle vous permettra d’afficher vos couleurs publiquement et constituera ainsi un premier filtre.

Un recrutement est un processus long qui commence dès la définition des besoins et se poursuit par l’intégration du collaborateur. Faire appel à un chasseur de têtes vous permettra de gagner du temps, de l’argent et de s’assurer de la correspondance des cultures et des valeurs. Pour en savoir plus, contactez-moi !

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Candidat menteur

5 signes qu’un candidat vous ment !

Temps de lecture 3 minutes

Un candidat qui ment, ça se voit ! Un mensonge en entretien de recrutement ne se voit pas toujours comme le nez au milieu de la figure. Même pour les recruteurs les plus expérimentés. C’est ce que révèle une étude allemande. Pourtant, certains traits ne trompent pas. Débusquez les menteurs en cinq signes !

Signe #1 : l’approximation

Des réponses vagues et incomplètes aux questions sont un signe avant-coureur de mensonge. Plus un candidat est évasif, plus le recruteur est en droit d’émettre un doute sur sa sincérité. Si cela traduit parfois le manque de préparation à un entretien, l’approximation peut également indiquer qu’un candidat ne dit pas toute la vérité. De la même manière, un candidat qui n’utilise pas le jargon de son secteur avec un interlocuteur averti ou qui n’en cite pas les processus interroge.

Face à cette situation, il est essentiel d‘amener les candidats à développer leurs réponses afin de vérifier s’il s’agit d’une approximation ou du stress. Pour ce faire, deux techniques sont d’usage. La première consiste à garder le silence face à une réponse trop vague ou limitée pour inciter le candidat à développer. Autre option : reposez une question similaire, soit immédiatement soit plus tard, ce qui permettra de vérifier l’adéquation des réponses.  Enfin, n’hésitez pas à poser des questions basées sur des projets réalisés par votre candidat pour valider les compétences requises pour le poste.

Signe #2 :  le style de réponses

L’observation de votre interlocuteur fournit des indications sur sa fiabilité. Mais vous ne devez pas pour autant oublier d’écouter ce qu’il vous dit. Au-delà des contradictions qui peuvent vous mettre la puce à l’oreille, certaines tournures de phrases témoignent de l’embarras de l’imposteur. Quand les mots sont détachés et les phrases peu liées, c’est un indicateur de mensonge. Un menteur insiste généralement sur les négations, utilise beaucoup de qualificatifs et d’atténuations (souvent, parfois, environ, en fait…) et fait davantage référence aux autres qu’à lui-même (utilisation du pronom « on »). Evidemment, ces tendances sont à mettre en relation avec les tics verbaux de l’interlocuteur : ce sont leurs utilisations soudaines qui doivent vous alerter. Si, en plus, le candidat tourne autour de la question ou n’y répond pas, on est alors dans une expression caractéristique de dissimulation.

Autre signe d’alerte : le candidat répond à une question par une autre question. Ce n’est ni plus ni moins qu’une à distance qui traduit un certain malaise et potentiellement un mensonge.

Signe #3 : le langage corporel 

Un clignement des yeux ou un évitement complet du contact visuel lors de questions importantes… Vous en êtes certain, votre candidat est un menteur ! Ou pas… cela pourrait aussi simplement indiquer un certain stress. Le langage corporel est inconscient et difficilement contrôlable et certains gestes dans leur contexte vous donnent des indices. 

C’est le cas du langage des mains. Lors de l’entretien si votre candidat s’exprime en plaçant sa main en opposition devant sa bouche, c’est qu’il dissimule, peut-être, une certaine contradiction que je vous conseille de creuser, par ailleurs.

Le langage corporel, dont les micro-expressions du visage ainsi que la voix et l’intonation, est un outil pour détecter une personne qui ment. Néanmoins, il ne faut pas prendre un seul geste pour établir une conclusion mais analyser l’ensemble des signaux que le candidat nous donne. Une formation adéquate est nécessaire pour maitriser les codes du langage corporel.

Signe #4 : l’amplification 

Si la capacité à travailler en équipe est indispensable dans nos environnements de travail, méfiez-vous des candidats qui ne parlent que de leurs réalisations au sein d’un groupe. Si ces derniers évoquent un projet de groupe, demandez-leur quel était leur rôle spécifique et demandez-leur de vous parler de leurs réalisations personnelles. Soyez, par ailleurs, attentif à l’ampleur du projet et la capacité de ce dernier à être porté par une seule personne. Certains candidats n’hésitent pas à s’approprier le travail d’une équipe toute entière. 

Il se peut également que le candidat vous noie dans une multitude d’informations et ne s’arrête plus de parler en espérant que vous soyez persuadé de la véracité de ses propos.

Signe #5 : les incohérences

Dernier signe mais pas des moindres : les incohérences. Si vous avez relevé des incohérences dans le cv, il s’agit désormais de les creuser en entretien. Il se peut que ce soit une erreur au quel cas c’est un signe avant-coureur ou cela vous donne la confirmation que le candidat n’est pas honnête. Pour les débusquer, il s’agit de poser des questions ouvertes sur les points qui surprennent, de recouper les informations un peu plus loin dans l’entretien, ou encore de poser une question similaire. Ces techniques vous permettront d’apprécier la cohérence du discours et du parcours de votre candidat.

Pour vous assurer de l’honnêteté de vos candidats, pensez à vous faire accompagner par un professionnel. Contactez Lamboley Executive Search, cabinet de chasse de têtes.

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