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Permacrise : l’employeur peut-il apaiser les esprits ?

Temps de lecture 3 minutes

Pandémie, guerre en Ukraine, inflation, écologie : Ce contexte anxiogène redéfinit notre rapport au travail. Dès lors, les entreprises ont plus que jamais un rôle à jouer pour apaiser les esprits en offrant à leurs collaborateurs un cadre rassurant et responsable.

L’heure est à la permacrise. Nous ricochons d’une catastrophe à l’autre. Un flot ininterrompu d’alertes et d’autres notifications défilent devant nos yeux, nous engouffrant dans un tourbillon d’événements qui se succèdent si rapidement que personne ne parvient à leur donner un sens.

Rester au plus proche de ses salariés

Les sentiments d’isolement et d’angoisse accentués par les confinements consécutifs lors de la crise sanitaire et l’actualité ont généré de nouveaux questionnements autour de la santé mentale et du bien-être des salariés. L’Organisation Mondiale de la Santé et l’Organisation Internationale du Travail alertent les entreprises sur l’importance de la santé mentale et du bien-être au travail. La situation s’aggrave considérablement et nécessite des mesures immédiates.

Une charge mentale trop intense, amplifiée par une actualité anxiogène peut engendrer un sentiment de mal-être se répercutant sur notre travail. Dès lors, l’employeur joue un rôle primordial et doit faire face à de nouveaux enjeux afin de prévenir des risques psychosociaux En tant qu’intermédiaire entre la direction et les collaborateurs, le manager est essentiel. Les paroles et les actions ont une incidence évidente sur les salariés. Ce qui signifie que les managers doivent posséder des qualités interpersonnelles pour entretenir de bonnes relations avec les collaborateurs. Ce lien est bénéfique puisqu’il permettra d’une part de créer un climat de confiance réciproque, tout en participant au bien être du salarié, et d’autre part, d’assurer la continuité des opérations de l’entreprise.

Le slow management 

Dans un monde mouvant, il est parfois nécessaire de prendre son temps. C’est en tout cas ce que préconise le slow management : un modèle de gestion qui place le salarié au cœur du système. L’idée est toujours de mettre l’humain au centre des attentions. Dans ce modèle, le manager doit pouvoir consacrer du temps pour observer ses salariés et identifier les états de fatigue, de stress et d’anxiété qui ont pu être générés dans sa vie personnelle et professionnelle. Autant de paramètres qui pourraient altérer son bien-être.

Il est aussi possible de faire participer l’équipe à la détection de ces signes. En effet, un salarié sera peut-être plus sensible aux changements de comportement de ses collègues et pourra détecter plus facilement, par exemple, lorsque son collègue est fragilisé. Les conséquences sont positives pour les salariés et l’entreprise, car cela permettra de renforcer la cohésion d’équipe. À l’inverse, si le collaborateur n’a pas été assez accompagné, par le dirigeant, il pourrait nuire à l’ensemble du groupe.

Par conséquent, un employeur soucieux de ses salariés doit revaloriser la place de l’individu dans
l’entreprise en lui laissant la possibilité de s’exprimer et coopérer, ce qui génère du bien-être.

S’inscrire positivement dans le changement

Les changements induits par le catastrophisme ambiant ont fait naître de nouvelles attentes chez les salariés : recherche de sens, flexibilité dans l’organisation de son travail et exigences RSE. Selon les études, un travail qui a du sens, c’est un travail qui contribue aux enjeux de la transition écologique et/ou sociale. Il s’agit d’appartenir à une organisation à impact positif sur la société et/ou la planète.

Les entreprises doivent donc s’adapter en développant des actions concrètes. Il s’agit de repenser les conditions de travail en offrant de la flexibilité, des modes de management basés sur la responsabilité et l’autonomie, un engagement social et environnemental réel afin de conjuguer travail avec épanouissement personnel.
 
Dans un contexte de permacrise, le chasseur de tête peut identifier des profils sensibles à ces problématiques et enjeux. Un candidat apte à transmettre les bonnes pratiques et informations sera valorisant pour votre entreprise et son expertise profitera à l’ensemble des collaborateurs.

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Diversité, Egalité, Inclusion

Temps de lecture < 1 minute

La question de l’inclusion est prégnante depuis déjà quelques années. La crise sanitaire et économique a mis en lumière cette faiblesse de l’ancien monde.

 

C’est donc une question d’attractivité et de rétention des talents pour les employeurs. En outre, à mesure que les baby-boomers se retirent du monde du travail, la relève est assurée par des jeunes pour qui la notion d’inclusivité, ne serait-ce que celle des femmes, semble une évidence.

Accueillir la différence est un enjeu central pour les employeurs. Leur incombe la responsabilité de proposer des moyens et des outils pour y parvenir… à condition que l’entreprise comprenne que l’inclusion est vectrice de créativité et d’innovation et, plus globalement, de bien-être au travail et d’engagement des collaborateurs.

Si la diversité est une première étape, elle ne suffit pas tant elle stigmatise en créant des groupes. L’entreprise doit jouer un rôle fédérateur en conjuguant diversité et inclusion.

 

Découvrez mon analyse complète

 

 

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